Médecins avertissent que la structure
de santé de la Syrie est au "point de rupture"
Un groupe de 50 médecins et professionnels de la santé venus du monde entier ont demandé à l'ONU de fournir plus de soutien au personnel médical qui s'occupent de Syriens dans le besoin, avertissant que les systèmes de santé du pays sont au "point de rupture", et exhortant les autorités syriennes à lever imamédiatement restrictions qui empêchent les médecins et les médicaments d'atteindre patients.
Dans une lettre ouverte, publiée dans The Lancet, juste devant les Nations Unies (ONU) de l'Assemblée générale de ce mois, le groupe de haut profil des signataires - qui comprend plusieurs lauréats du prix Nobel et un ancien directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, de pays, dont le Royaume-Uni, Etats-Unis, la Russie, l'Inde et la Turquie - écrivent qu'ils sont "horrifiés" par l'ampleur de la situation d'urgence en Syrie, le qualifiant de "sans doute l'une des pires crises humanitaires au monde depuis la fin de la guerre froide."
Les signataires soulignent la pénurie aiguë de personnel médical, de fournitures et installations qui affligent le peuple de Syrie après plus de deux années de conflit, avec plus de la moitié des hôpitaux de la Syrie détruites ou endommagées, et des milliers de travailleurs de la santé soit emprisonnés ou en fuite à l'étranger.
"En tant que médecins et professionnels de la santé nous demandons instamment que les collègues médecins en Syrie sont accueillis et pris en charge pour traiter les patients, sauver des vies et soulager la souffrance sans la crainte d'attaques ou de représailles", affirment les auteurs.
«Les gouvernements qui soutiennent les parties à cette guerre civile devraient exiger que tous les acteurs armés cesser immédiatement les attaques contre le personnel médical, les installations, les patients et les fournitures médicales et permettent de fournitures médicales et de soins pour atteindre les Syriens, si la traversée des lignes avant ou à travers les frontières de la Syrie. Nous appelons les bailleurs de fonds de l'ONU et international pour accroître le soutien aux réseaux médicaux syriens, dans les deux zones de gouvernement et de l'opposition, où, depuis le début du conflit, les professionnels de la santé ont été risquent leur vie pour fournir des services essentiels dans un environnement extrêmement hostile ".
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